Muang Noi départ pour un trek.

Marcus et Mickael,(2 allemands qui étaient mes voisins à la guest house de Luang Nantha où nous avions sympathisé), Jean Jacques , Karine (les 2 français rencontrés à Muang Koua) et moi-même partons dans notre petite embarcation.

Nous naviguons environ ½ h et entamons un chemin qui nous amène dans un premier village. Nous faisons le tour de ce petit village hmong, les enfants, tout le monde nous sourit.

Quelques photos, des rires d’enfants quand ils se voient sur les photos.

Le village est très propre.

Il y a surtout des anciens et des petits enfants, les adultes sont dans les rizières que nous découvrons dès que nous quittons le village. Tout le travail de la récolte du riz, se fait à la main. Ici pas de machine. Nous pouvons les observer : ils coupent à la faucille, font des gerbes qu’ils tapent ensuite sur une bâche étendue par terre, ensuite avec un ustensile, il l’évente pour enlever les poussières. Ils le ramènent ensuite au village et ils l’étendent au soleil pour qu’il sèche, avant qu’il soit mis en sac.

Nous poursuivons notre chemin parmi la montagne tout en discutons entre nous . Wut notre guide répond à nos multiples questions et nous donne de nombreuses explications sur le mode vie de ces villageois .

Nous arrivons ensuite dans un nouveau village, des kamous.

Le 1er bâtiment est l’école, c’est juste la sortie : tous les enfants nous saluent avec des sourires, des Sabadi, (bonjour en lao). Nous prenons des photos, se voir les faits toujours autant rire. Nous rencontrons l’instituteur et il accepte de nous montrer une classe. Avec l'aide de la traduction du guide, nous avons quelques échanges avec lui. L’école accueille les enfants de 2 villages, des hmongs et des khamous. Ils ont chacun leurs dialectes, leurs manières de vivre différentes, mais à l’école l’enseignement est fait en laotien. Pendant que nous discutons, les enfants, curieux, rentrent dans la classe spontanément, se rassoient à leur table en groupe, j’entame une chanson , ( « dans sa maison un grand cerf », ils font les gestes comme moi et rient aux éclats.

Marcus et Mickael, en font de même avec une chanson en allemand, c’est la grande rigolade. Puis après ce grand moment de bonheur, les enfants rejoignent leurs habitations. Nous avançons ensuite dans le village.

Nous sommes reçus par le chef, chez qui nous prendrons notre repas. Tout d’abord, il nous accueille en nous servant un thé lao et nous amène ensuite des assiettes pleines de fruitS frais coupés en dés : de l’ananas, de la papaye, de la mangue et des bananes. Tout le monde apprécie cette note de fraicheur, car le soleil tape et il fait très chaud.

Pendant que sa femme prépare notre repas, nous faisons le tour du village : nous découvrons leurs récoltes, par endroits de petits potagers, leur vie dans le village (la lessive, la coupe du bois, la taille des bambous, la cuisine ….), chacun sort sur notre passage pour nous saluer avec des sourires.

Tout autour et dans le village, de magnifiques bougainvilliers, des jaunes, des blancs et bien sûr des rouges, roses, plus communs chez nous.

Puis nous rejoignons l’habitation du chef. Sa femme nous sert un typique repas hmong : Une soupe de légumes , du potiron, du bambou cuit, et bien sur du riz vapeur. Les hmongs ne mangent pas tous les jours de la viande, seulement dans les grandes occasions.

Notre repas est simple, mais très bon, très bien cuisiné et épicé.

Des enfants sont venus autour de nous. j'ai apporté dans mon sac à dos des crayons de couleur, je leur en donne chacun un, ainsi que des petits savons que j'ai gardé tout au long de mes passages dans les guest houses: je les réserve pour les petites filles. Je leur donne aussi du papier et là c'est parti pour une séance de dessin de Mickael et Marcus : c'est formidable, ce que l'on peut faire avec presque rien pour donner des moments de bonheur à ces enfants. Ca me fait très chaud au couer, des moments comme ça, c'est rare, mais tellement bon...!!!

Nous continuons notre route en traversant dans le village voisin, les khamous. Très vite l’on s’aperçoit qu’ils sont beaucoup plus pauvres les habitations sont plus sommaires, il n’y a que peu de cultures, leur terrain n’est pas ombragé par des arbres, ils sont repliés dans leurs habitations et se montrent moins. Nous verrons cependant quelques enfants. Leurs visages sont plus tristes.

Nous sortons du village puis traversons de nouvelles rizières, apercevons de nouveaux villageois faisant la récolte du riz. Il fait très chaud, le chapeau est indispensable. Heureusement Wut nous a prévu de l’eau.

Nous avançons ensuite dans un paysage boisé, c’est l’occasion d’observer divers insectes et notamment ces toiles d’araignées fabuleuses.

Nous progressons dans notre marche et changeons ensuite de décor pour attaquer une marche dans la montagne en traversant la foret, c’est quasiment la jungle : nous escaladons des barrières, des gros troncs d’arbres, franchissons des ruisseaux sur des passerelles enbamboustrès sommaires.

J’ai l’impression de faire mon Kho Lanta,mais prudente, je franchis tous les obstacles. C’est l’occasion de bonnes rigolades entre nous. Mais tout le monde franchira les obstacles sans problème. Wut n’a même pas besoin de nous aider. J'en sortirai indemne;Nous découvrons des arbres gigantesques, des plantes que nous avons dans nos maisons poussent ici en pleine foret et sont énormes. La foret est dense mais magnifique. Au moins ici nous sommes au frais, ce qui nous fait le plus grand bien.La pente est rude, mais pas de problème, chacun progresse sans normalement.

Puis nous commençons à redescendre , nous traversons une foret de tecks, très hauts.

Et nous sortons de cette forêt pour tomber sur la rivière qui se trouve en contrebas.Là le batelier nous attend dans notre embarcation pour le retour vers Muang Ngoi. C’est la tombée du jour, les couleurs sont magnifiques. Sur les rives, c’est l’heure de la toilette pour certains villageois et enfants, un groupe de buffles se rafraichit dans l’eau, …..Parmi nous, personne ne parle, c’est le silence, seul le bruit du moteur subsiste. L’on est pris par cette quiétude, cette rivière paisible. Chacun revit sans doute ces bons moments que nous venons de vivre.

  Puis c’est l’arrivée au village, le retour à la guest house. Une bonne douche (mais froide, ici il n’y a pas d’eau chaude) et de la terrasse nous voyons très vite la tombée du jour, lumière magnifique. Justement la lumière, parlons en, ici elle n’arrive que de 18h à 22h, il n’y a pas d’électricité, seuls les groupes électrogènes assurent l‘éclairage. Mais tout ici est tellement magnifique, magique que cela passe comme un détail.

Je partagerai mon repas avec Karine et Jean Jacques pour finir cette belle journée, riche pour moi en émotions, et en souvenirs.

 Hier j'ai eu un petit coup de bluzz, (vous me manquez tous un peu), mais, allez hop, 8h, dès le matin, je saute dans un tuc tuc et direction Muang Sing pour une journée !!! 

Comme un havre de tranquilité à l'écart du temps, je découvre cette localité. Je loue un VTT en arrivant et mon sac sur le dos, mon chapeau vissé sur ma tête je me dresse sur mes pédales !!! Je me joins à un groupe qui se constitue chez le loueur de vélo et nous décidons de prendre un guide pour nous accompagner dans notre périple.

Arrivée dans le premier village, de l'ethnie Hmong. Les villages Hmongs, par opposition aux Akhas, sont toujours relativement proches des villes.

Le guide nous raconte une légende fondatrice des Hmongs qui explique ceci. En gros, un chasseur Laotien rencontra un jour une très belle fille Hmong lors d'une de ses promenades en forêt, ils se marièrent et s'établirent en ville. Au bout de quelques années, la fille s'ennuyait trop des siens et est retournée dans son village dans les montagnes. Pour éviter ce genre de mésaventures, les Hmongs se sont depuis établis près des villes.

Le guide nous explique que les Hmongs ont 2 à 5 femmes, qui habitent toutes sous le même toit. Les soirées ne doivent pas être tristes dans les cahutes! Le village est relativement primitif, les cochons et les poules s'ébatent en liberté au milieu des villageois.

Le guide nous raconte une seconde légende fondatrice des Hmongs: Un Hmong épousa une fille de la ville, qui vint habiter dans le village. A l'époque, les maisons étaient baties sur pilotis, comme celles des Akhas. La femme se cassa une jambe en descendant l'échelle menant à la hutte. Depuis ce jour, les Hmongs ne construisent plus leur maison sur pilotis. Eh oui, c'est aussi simple que cela. Une jambe cassée? Qu'à cela ne tienne, au lieu de faire attention ou on met les pieds, on supprime les pilotis ;

Bref, nous continuons notre chemin pour atteindre le sommet de la première colline. Les paysages sont superbes, avec des rizières et une végétation déjà dense même si nous ne sommes pas encore vraiment en forêt. La température est agréable, le soleil étant masqué par une fine couche de nuages. Nous arrivons vers midi dans le premier village Akha.

Le premier village Akha contraste déjà nettement avec celui de l'ethnie Hmong. Ici, pas d'électricité, encore moins d'eau courante. Les cabanes sont sur pilotis et les enfants se rassemblent joyeusement autour de nous en nous dévisagent avec insistance, comme si ils voyaient des touristes pour la première fois, alors que c'est leur lot quasi-quotidien. Le guide nous livre des choses passionantes sur leur mode de vie. En voici deux exemples:

- Il ne faut jamais traverser un village Akha sans s'arrêter. C'est très impoli. Il n'y a aucun problème à venir au village, mais il faut prendre le temps de faire une pause de quelques minutes, échanger quelques mots avec les villageois, éventuellement accepter de boire un verre dans la cabane du chef, ensuite , on peut reprendre sa route.

- Les villages Akhas sont gardés par deux portes, appelées porte des esprits. Ces portes sont des grands édifices faits de troncs d'arbres croisés, ornés de dessins et d'écritures. Les portes sont disposées à l'entrée de la forêt à la limite du village. Les esprits de la forêt utilisent ces 2 portes respectivement pour entrer et sortir du village. Il est interdit pour quiconque de toucher une de ces portes, sous peine d'une forte amende (qui se chiffre en cochons et poulets), et éventuellement d'une petite malédiction des esprits, qui sait.. Les maladies que contractent les villageois sont imputées à ces esprits de la forêt qui entrent et sortent du village. Si un villageois est malade, on lui applique tout d'abord des herbes médicinales pour lutter contre la maladie. Si cela ne fonctionne pas, on fait appel au "Spirit Doctor", une sorte de shaman qui va lutter contre les esprits qui ont apporté la maladie à l'aide d'offrandes (cochons, poules, etc..). Et si vraiment cela ne fonctionne pas, alors on se résoud à aller à l'hôpital à Muang Sing. Eh oui, on a beau dire, esprit ou pas esprit, l'hôpital ça a parfois du bon!

Véritable carrefour marchand, la petite ville de Muang Sing doit son charme aux différentes ethnies qui habitent la région.

Sa mosaïque ethnique, l’une des plus riches du pays, est constituée de Thaï Dam, de Akkha, de Hmong, de Mien et de Lolo en majorité.

A deux heures de Luang Nantha et à proximité de la frontière chinoise, Muang Sing constitue un attrait touristique majeur. Ville fortifiée jusqu’à la fin du XIXè siècle, Muang Sing a également subi l’influence française pendant la colonisation. C’est pourquoi on retrouve encore quelques bâtiments coloniaux, tels qu’une ancienne garnison en brique, ou le musée des collections. Egalement appelé musée tribal, il conserve différents instruments, costumes ethniques et objets culturels de la région.

  Les représentants des différentes ethnies vendent fruits, légumes et divers produits de la forêt : champignons, tubercules, fruits sauvages, fleurs, oeufs de formis (mais oui....), insectes, grenouilles. On y trouve aussi des tissus d'artisanat local. Quelques gargotes préparent le kao soi: soupe de nouilles de riz, avec du soja fermenté et un peu de viande. C'est .... bizarre !!! Mais j'ai goûté.

Puis bien sûr, Muang Sing a ses temples

Se rendre "au bout du Laos" constitue une excursion pas trop difficile en "VTT" (si on résiste à la chaleur). La frontière chinoise est toute proche (7 km) et pas du tout difficile à trouver. Il suffit de prendre la seule route goudronnée et c'est toujours tout droit (seule difficulté : prendre la route dans le bon sens...).

Il est bon de signaler que le franchissement de la frontière est interdit aux touristes (même en possession de visa), le seul point de passage autorisé étant situé bien plus à l'Est... Les touristes qui aiment les plantes pourront peut-être ramener de quoi faire quelques boutures ; en effet, de charmantes mamies proposent en douce des plants d’opium aux touristes qui s’aventurent jusqu’à la frontière... Mais moi..... je n'ai rien pris !!!!!

Des enfants, des enfants, encore des enfants ....!!! Il y en a partout, tous aussi attachants les uns que les autres, ravis de se faire prendre en photos, certains prennent la pose dès qu'ils voient un appareil. Mais ils me font craquer...

 Je continue ma route, et tout va très bien, je dirai même de mieux en mieux....!!!!!!

Luang Prabang est un joyau au niveau architectural, elle est d'ailleurs inscrite au patrimoine mondiale de l'humanité depuis 98. On découvre de magnifiques demeures coloniales dominées par le stupa du mont Phousi. 

Au petit matin, très petit matin, vers 6 h, les coqs tonitruent, et d’étranges silhouettes avancent dans les rues. Des touristes ! J'avance avec tout le monde. Des chaises sont installées devant les hôtels chics de la ville pour que leurs clients assistent aux premières loges à cette étrange procession. Le soleil se lève. Ça commence. Les bonzes sortent de leurs temples et viennent faire l’aumône. Des centaines de bonzes en file indienne, longue traîne orange vif, avec leur sébile, tendent la main pour recevoir du riz. Disons-le franchement : cette cérémonie le long de la Sisavang Vong, l’artère principale de Luang Prabang me donne des frissons. Le silence règne surtout. Un silence froid, où l’on entend les pieds nus des bonzes frotter le pavé. Grand moment de spiritualité.

La journée commencée tôt, je prends un bon petit déjeuner en attendant l'ouverture du Musée national, l’ancien palais royal. Luang Prabang a été capitale du pays jusqu’en 1563. Deux rangées majestueuses de palmiers se dressent jusqu’à l’entrée du bâtiment. Le bouddha d’émeraude, vénéré au Laos, y est conservé. Une autre petite expo amusante dans l’enceinte de l’ancien palais : les voitures royales, avec une… DS parmi la collection. À l’intérieur du palais, on s’étonne de la sobriété des chambres du roi et de la reine, toutes dépouillées, en comparaison des salles de réception et de celle du trône, décorées avec des mosaïques en verre coloré. On ne peut prendre de photos à l'intérieur.

Le Vat Xieng Thong :LLe monastère de la ville dorée, un lieu absolument somptueux au niveau artistique et architectural. Une façade dorée à fonds rouges ornée de décorations dorées. A l'extérieur des bas reliefs sur fond noir ou rouge illustrent 2 légendes.

Le vat Sene :

Découverte de villages : Je loue un vélo (très rustique, genre mini vélo, sans vitesse bien sur) et je pars à l'aventure de villages aux alentours. Tout d'abord, Ban Phanon, à 4km de la ville. C'était autrefois le village officiel de tissage du royaume. Ce petit village typique vit  essentiellement de la production de tissages exposés au marché de nuit.La plupart des femmes confectionnent encore des vêtements et autres tissus en soie et en coton. Une vielle femme me sourit, une autre plus jeune, tisse devant la maison, je lui demande si je peux prendre une photo, elle m'ouvre la grille, me montre les productions de sa fille, m'offre un thé, je ne peux résister et j'achète un petit sac bandoullière. Moment d'échanges très sympa, comme je les aime. 

Ce village regorge donc d’une histoire, une culture, une expérience du tissage qu’on retrouve encore dans quelques villages du Laos (Luang Namtha, Sam Neua, etc.) où les méthodes, techniques, motifs sont encore réalisés selon des savoirs ancestraux.

La majeure partie de la production du village tient à une technique qui associe coton et soie. La trame est réalisée avec des fils de coton épais souvent de couleurs différentes ce qui leurs confèrent un aspect moiré, tandis que les motifs sont tissés à partir de la soie.

Quasiment toutes les familles abritent un ou plusieurs métiers à tisser, voire ont constitué de véritables petits ateliers. Une sorte de coopérative s’est d’ailleurs installée en fin de village, regroupant une petite vingtaine de producteurs. Les prix sont abordables, et négociables.

Je reprends ma route, direction le village des éléphants, après Ban Nousavath , alors là...., supplice, ce n'est plus une route, mais une piste qui monte, qui descend avec des creux énormes sur le chemin, je suis obligée de descendre de ma monture, il fait chaud, mais je persiste, les éléphants dans la forêt, ça se mérite, et enfin, j'arrive. Ouf, que ce fut dur. Petits moments de rencontres avec d'autres personnes qui comme moi ont gravi leur éverest...Je partage alors quelques bananes avec Tsoué ce bel animal, nous avons une grande discussion ensemble..... et je redescends, images magnifiques.

Puis village de Ban Xiene Mene, site classé au patrimoine de l'Unesco, ce village s'est ouvert à l'écotourisme. Il donne un aperçu de la vie quotidienne. On y trouve différents travaux d'artisanat : le tissage, la fabrication des feuilles de riz avec toute la création d'objets qui en découlent. Beaucoup d'ateliers le long de ce chemin de terre qui traverse le village.

Puis halte à Ban Hat Hian, village traditionnel de forgerons fabriquant couteaux et outils agricoles. Après ce périple au combien riches, petit moment de détente bien mérité avec casse croute à l'ombre, au bord du Mékong , en terrasse. J'y rencontre d'ailleurs 2 françaises avec qui je papote, échange de bons tuyaux.

Et repos bien mérité, en terrasse, à l'ombre des bananiers, au bord du Mékong, quel moment de bonheur et de plénitude !!!!

 Ah, qu'il fait bon vivre de pareils moments, c'est fabuleux !!!

Situé à environ 3 kilomètres de Luang Prabang, en amont de la rivière Nam Khan, le Vat Phon Phao surplombe une petite colline qu’entretiennent des femmes moines. Comme on le remarque, si les bonzes hommes sont habillés d’une robe jaune (parfois orange ou marron claire) comme le préconise le Bouddha, spécifiant qu’il leur faut 3 pièces dépareillées, les femmes quant à l’elle revêtent une sorte de kimono blanc.

       

  

   

Et tous ces enfants, ce ux qui vont à l'école

,

ceux qui sont dans la rue

,

ceux qui sont bonzes.....!!!! 

Ces enfants qui deviennent bonzes, cela leur permet de pouvoir aller à l'école, d'être nourri, c'est une charge de moins pour les familles les plus  pauvres.Dans les temples, ils recoivent un enseignement.

Super séjour dans cette ville, dont je garderai un profond souvenir. Que de belles rencontres, de belles images, d'émotions, de sérénité......!!!

Je quitte Phnom Penh et la guest house Okay GH où j'ai passé un super séjour, fait de nombreuses rencontres fort intéressantes de voyageurs de différentes nationalités !!

Après l'article précédent, j'ai continué la visite de Phnom Penh, : la pagode d'argent, le palais royal, le monument de l'indépendace, le musée national, ..... que des sites magnifiques!!! Et tout ça, à pied, ce qui a surpris pas mal tous les chauffeurs de tuc tuc qui me harcelaient sans arrêt pour me véhiculer et qui ne comprenaient pas que je préfère marcher. Car il faut savoir que le cambodgien ne marche pas, s'il n'a pas d'argent à gagner.

Puis ce fut donc le départ pour Stun Streng, ville étape sur mon parcours avant de passer au Laos. Le passage de la frontière fut très facile, j'ais pris mon visa à Phnom Penh à la GH ce qui m'a  évité tout problème, c'était super.

Puis de la frontière, j'ai opté pour un petit séjour dans les 4000 iles. A l'extrême sud du Laos, c'est un véritable archipel qui s'est formé dans le lit du Mékong. A cet endroit le fleuve atteint 14km de large et se divise en de multiples bras, entrecoupés de rapides. mon choix s'est porté sur l'ile de Don Det au sud de l'archipel de Si Phan Don. J'ai effectué le trajet en pirogue très sympa et suis arrivée sur l'ile en quête d'un hébergement.

Sur les iles, l'hébergement se fait dans des petits bungalows donnant sur le Mékong, équipement très succint, mais tout de même des moustiquaires. Les sanitaires sont très modestes, mais une douche froide est prévue. Par contre dans les bungalows, petite terrasse avec hamacs où il fait bond se reposer en se laissanr bercer par les flots au dessus du mékong !! Que c'est agréable !!!.

On rencontre beucoup de routards, de toute nationalité, on se retouve dans les restau, on discute, on s'organise des ballades ensemble, c'est super sympa.

C'est comme ça que j'ai fait une grande ballade en vélo le lendemain avec 2 filles de La Rochelle pour faire le tour de l'ile et passer aussi sur l'ile voisine, Don Khone, reliée à Don Det par un petit pont qui enjambe le bras du Mékong. Nous avons pu voir comment les gens vivent sur l'ile, se déplacent, travaillent dans les rizières, cultivent la terre et font du business avec les touristes....

Nous avons été voir des chutes d'eau sur le Mékong,les cascades de Pha Peng, spectacle magnifique que nous réserve encore la nature et qui est protégé. Ces chutes sont l'aboutissement de 13 km de rapides plus ou moins violents. Depuis la rive ou sur les rochers à fleur d'eau, de nombreux pêcheurs tentent d'attraper un peu de poisson qu'ils iront ensuite revendre sur les marchés locaux.

Puis après 2 nuits passées sur cette ile magnifique, retour sur les rives du fleuve et départ pour Paksé d'où je partirai faire un circuit sur le plateau des Bolovens.